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Il s’agit de notes pour l’exposé présenté par Eric Le Meur à la journée des Adorateurs, le samedi 7 décembre 2019.
Le programme de la journée était le suivant : Messe, Adoration, café, topo, déjeuner.
Les notes reflètent partiellement ce que fut l’exposé.
Terminologie : Mission, apostolat, Église missionnaire…
Mission : utilisé avant pour faire connaître le Christ à des pays étrangers et lointains.
De nos jours, l’expression est utilisée pour parler de l’activité apostolique en général.
Dans l’exposé je parlerai indifféremment de Mission, Apostolat, etc.
L’idée derrière tout cela : faire connaître le Christ à ceux qui nous entourent, annoncer la bonne nouvelle.
Objectif de cet exposé :
– Certes, en soi l’adoration est apostolique.
– Mais cette heure d’adoration doit me pousser à l’activité apostolique et missionnaire.
L’heure passée avec Jésus ne peut pas être un simple plaisir personnel sans conséquence sur ma vie apostolique.
Lorsque le Christ appelle ses apôtres, il les appelle pour deux raisons : « pour être avec lui, et pour les envoyer prêcher »
Les disciples d’Emmaüs : dès qu’ils ont reconnu le Christ (à la fraction du pain) ils retournent à Jérusalem pour l’annoncer.
Actes des apôtres : « Quant à nous, nous ne pouvons pas taire ce que nous avons vu ».
« Allez dans le monde entier, de tous les peuples faites des disciples ». On pourrait aussi se dire que cette injonction s’adresse à des personnes élues, avec une vocation particulière.
Il y aurait donc des personnes faites pour la mission, et d’autres pour la prière.
Je viens à mon heure d’adoration, je suis content d’être avec Jésus, je lui tiens compagnie, et c’est bien. « J’ai choisi la meilleure part » (cf. Marthe et Marie, Marie qui est aux pieds de Jésus et qui l’écoute). Je n’ai pas été envoyé spécifiquement, donc je peux me contenter de mon heure d’Adoration
Mais :
« Or, la vie éternelle, c’est qu’ils vous connaissent, vous, le seul vrai Dieu, et celui que vous avez envoyé, Jésus-Christ. » (saint Jean, 17, prière sacerdotale)
« Aimez-vous les uns les autres, comme moi je vous ai aimés ».
Amour du Christ et l’amour que le Christ nous dit d’avoir entre nous, c’est un amour de don, don de soi, pour faire connaître aux homme l’amour du Père.
De plus :
Lumen Gentium sur le sacerdoce commun des fidèles :
Le Christ Seigneur, grand prêtre d’entre les hommes (cf. He 5, 1-5) 1-5) a fait du peuple nouveau « un Royaume, des prêtres pour son Dieu et Père » (Ap 1, 6 ; 5, 9-10). Les baptisés, en effet, par la régénération et l’onction du Saint-Esprit, sont consacrés pour être une demeure spirituelle et un sacerdoce saint, de façon à offrir, par toutes les activités du chrétien, autant d’hosties spirituelles, en proclamant les merveilles de celui qui, des ténèbres, les a appelés à son admirable lumière (cf. 1 P 2, 4-10). C’est pourquoi tous les disciples du Christ, persévérant dans la prière et la louange de Dieu (cf. Ac 2, 42-47), doivent s’offrir en victimes vivantes, saintes, agréables à Dieu (cf. Rm 12, 1), porter témoignage du Christ sur toute la surface de la terre, et rendre raison, sur toute requête, de l’espérance qui est en eux d’une vie éternelle (cf. 1 P 3, 15).
Le sacerdoce commun des fidèles et le sacerdoce ministériel ou hiérarchique, qui ont entre eux une différence essentielle et non seulement de degré, sont cependant ordonnés l’un à l’autre : l’un et l’autre, en effet, chacun selon son mode propre, participent de l’unique sacerdoce du Christ. Celui qui a reçu le sacerdoce ministériel jouit d’un pouvoir sacré pour former et conduire le peuple sacerdotal, pour faire, dans le rôle du Christ, le sacrifice eucharistique et l’offrir à Dieu au nom du peuple tout entier ; les fidèles eux, de par le sacerdoce royal qui est le leur, concourent à l’offrande de l’Eucharistie et exercent leur sacerdoce par la réception des sacrements, la prière et l’action de grâces, le témoignage d’une vie sainte, leur renoncement et leur charité effective.
(LG 10)
Plus nous nous approchons du Christ, plus nous nous identifions à lui, plus nous ressentons cette nécessité de l’annoncer aux autres.
Cf. les paraboles du royaume des Cieux : le royaume est comparable à une pièce qu’une femme a perdue. Lorsqu’elle l’a retrouvée, elle le dit à toutes ses amies :
« Réjouissez-vous avec moi... »
Il y aurait une opposition entre le fait de découvrir le Christ, qui nous dit « aimez-vous les uns et les autres », et ne pas vouloir transmettre cette nouvelle aux autres.
L’amour du prochain me pousse à lu donner ce qui le rend heureux.
Il ne peut y avoir de sainteté sans apostolat, il ne peut y avoir de proximité avec Dieu sans envie de faire connaître Dieu aux autres.
Comme pendant l’adoration, nous sommes spécialement proche de Dieu, normalement notre heure d’adoration doit nous pousser à l’apostolat. Reste à préciser comment.
Deux textes importants :
– L’Église vit de l’Eucharistie (exhortation apostolique de Jean-Paul II)
– Sacramentum Caritatis (exhortation apostolique post-synodale du Pape Benoît XVI aux évêques, aux prêtres, aux diacres, aux personnes consacrées et aux fidèles laïcs sur l’eucharistie, source et sommet de la vie et de la mission de l’Église)
Benoît XVI : Église et eucharistie. (je résume) Le Christ fonde son église lors de son sacrifice sur la Croix, or ce sacrifice de la Croix est présent dans l’Eucharistie, donc l’Eucharistie fonde l’Église.
Cf. n° 14 : « À travers le Sacrement de l’Eucharistie, Jésus fait entrer les fidèles dans son « heure » ; il nous montre ainsi le lien qu’il a voulu entre lui et nous, entre sa personne et l’Église. En effet, le Christ lui-même, dans le Sacrifice de la croix, a engendré l’Église comme son épouse et son corps. Les Pères de l’Église ont médité longuement sur la relation entre l’origine d’Ève, issue du côté d’Adam endormi (cf. Gn 2, 21-23), et celle de la nouvelle Ève, l’Église, née du côté du Christ, immergé dans le sommeil de la mort : de son côté transpercé, raconte Jean, il sortit du sang et de l’eau (cf. Jn 19, 34), symbole des sacrements. Un regard contemplatif vers « celui qu’ils ont transpercé » (Jn 19, 37) nous conduit à considérer le lien causal qui existe entre le sacrifice du Christ, l’Eucharistie et l’Église. L’Église, en effet, « vit de l’Eucharistie ». Puisqu’en elle se rend présent le sacrifice rédempteur du Christ, on doit avant tout reconnaître qu’ « aux origines mêmes de l’Église, il y a une influence causale de l’Eucharistie »
Oui mais, on ne parle pas de l’Adoration ici, on parle de l’Eucharistie, du sacrifice non sanglant du Christ !
Certes… Mais Benoît XVI montre bien le lien intrinsèque entre sacrifice eucharistique et adoration :
La relation intrinsèque entre célébration et adoration
66. Un des moments les plus intenses du Synode a eu lieu lorsque nous nous sommes réunis dans la basilique Saint-Pierre, avec de nombreux fidèles, pour l’adoration eucharistique. Par ce geste de prière, l’Assemblée des Évêques a voulu attirer l’attention, et non seulement par des paroles, sur l’importance de la relation intrinsèque entre célébration eucharistique et adoration. Dans cet aspect significatif de la foi de l’Église, se trouve l’un des éléments décisifs du chemin ecclésial, réalisé après la réforme liturgique voulue par le Concile Vatican II. Alors que la réforme accomplissait ses premiers pas, le rapport intrinsèque entre la Messe et l’adoration du Saint-Sacrement ne fut parfois pas assez clairement perçu. Une objection alors diffuse se faisait jour, par exemple, dans l’affirmation selon laquelle le Pain eucharistique ne nous serait pas donné pour être contemplé, mais pour être mangé. En réalité, à la lumière de l’expérience de prière de l’Église, une telle opposition se révélait privée de tout fondement. Déjà saint Augustin avait dit : « nemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d’abord l’adorer ;... nous pécherions si nous ne l’adorions pas ». Dans l’Eucharistie, en effet, le Fils de Dieu vient à notre rencontre et désire s’unir à nous ; l’adoration eucharistique n’est rien d’autre que le développement explicite de la célébration eucharistique, qui est en elle-même le plus grand acte d’adoration de l’Église. Recevoir l’Eucharistie signifie se mettre en attitude d’adoration envers Celui que nous recevons. C’est ainsi, et seulement ainsi, que nous devenons un seul être avec Lui et que nous goûtons par avance, d’une certaine façon, la beauté de la liturgie céleste. L’acte d’adoration en dehors de la Messe prolonge et intensifie ce qui est réalisé durant la Célébration liturgique elle-même. En fait, « ce n’est que dans l’adoration que peut mûrir un accueil profond et vrai. Et c’est bien par cet acte personnel de rencontre avec le Seigneur que mûrit ensuite la mission sociale qui est renfermée dans l’Eucharistie et qui veut briser les barrières non seulement entre le Seigneur et nous, mais aussi et surtout les barrières qui nous séparent les uns des autres ».
Mon heure d’adoration construit l’Église.
Que veut dire construire l’Église ?
Unifier le peuple de Dieu. Unifier les baptisés entre eux. « Je prie pour que tous soient un »
Unifier par la communion des saints, unifier avec les pasteurs, unifier dans la finalité de l’Église qui est de faire connaître le Christ et de transmettre les sacrement.
Et nous savons tous combien l’unité dans un groupe est difficile à obtenir.
Évidemment, je peux me poser la question de mon intention lorsque je vais adorer.
Le P. Faure nous a rappelé dans un topo précédent que lors de l’adoration, nous n’allons pas adorer Jésus, nous ne nous faisons pas une représentation de Jésus, mais les vrais adorateurs adorent le Père. Notre adoration nous conduit à adorer Dieu.
Lorsque je vais adorer, est-ce que je suis disposé à me laisser conduire par l’Esprit-Saint ? Parce que l’Esprit-Saint saura me guider. Ou bien vais-je à l’Adoration parce que je ressens un certain plaisir, des sentiments, etc ? Ce qui n’est pas mauvais, mais qu’il faut dépasser pour aller là où le Christ veut nous emmener.
Cf le dialogue entre Pierre et Jésus au bord du lac. « Pierre, m’aimes-tu ? »
Le mot aimer n’a pas le même sens pour le Christ et pour saint Pierre. Le Christ lui demande un amour de Don.
Lorsque je vais adorer, il me faut cette disposition au don de soi que l’on accepte grâce à la proximité du Christ.
L’adoration est en soi profondément missionnaire parce qu’elle construit l’Église et m’encourage au don de moi-même.
On pourrait se dire : « c’est bon, j’adore, ça construit l’Église, l’adoration est missionnaire en soi, j’ai rempli mon contrat ».
Le mot de mission est connoté avec l’idée de partir dans un autre pays.
On parle de « semaine bonne nouvelle », de « disciple missionnaire », ce qui est sûrement très bon, et qui fait comprendre qu’annoncer le Christ n’est pas honteux, et que, quand il y a urgence, tout est bon.
En même temps, il ne faut pas croire que l’activité apostolique du chrétien se résume à ces actions extérieures plus ou moins ponctuelles.
Sinon, on pourrait dire : « D’accord, je viens adorer, mais je n’ai pas les moyens de participer à cette semaine Bonne Nouvelle, et donc mon action missionnaire est… nulle ! ».
il y aurait même un risque de séparer l’action missionnaire de la prière. Les missionnaires partent pendant que les adorateurs prient, ce qui peut porter à confusion. Car comme nous allons le voir, l’activité apostolique est le propre de tout baptisé, tout le temps.
On revient sur Lumen Gentium :
C’est pourquoi tous les disciples du Christ, persévérant dans la prière et la louange de Dieu (cf. Ac 2, 42-47), doivent s’offrir en victimes vivantes, saintes, agréables à Dieu (cf. Rm 12, 1), porter témoignage du Christ sur toute la surface de la terre, et rendre raison, sur toute requête, de l’espérance qui est en eux d’une vie éternelle.
Si je passe une heure en Adoration devant Dieu, il est difficile de revenir chez moi comme si de rien n’était.
L’Adoration pousse à la cohérence. Identification à celui que nous avons adoré.
En particulier, quels sont les aspects de Dieu que nous contemplons dans l’Adoration ?
• L’humilité
• La douceur
• La paix
• La sérénité
• La force d’âme : quoi qu’il arrive, le Saint-Sacrement reste impassible
• La confiance
Plus généralement, les fruits de l’Esprit dont parle saint Paul.
Notre première action missionnaire va consister à reproduire cette attitude que nous avons contemplée.
Unitatis Redintegratio décret du Concile Vatican II sur œcuménisme :
En effet, bien que l’Église catholique ait été dotée de la vérité révélée par Dieu ainsi que de tous les moyens de grâce, néanmoins ses membres n’en vivent pas avec toute la ferveur qui conviendrait. Il en résulte que le visage de l’Église resplendit moins aux yeux de nos frères séparés ainsi que du monde entier, et la croissance du Royaume de Dieu en est entravée. C’est pourquoi tous les catholiques doivent tendre à la perfection chrétienne ; ils doivent, chacun dans sa sphère, s’efforcer de faire en sorte que l’Église, portant dans son corps l’humilité et la mortification de Jésus, soit purifiée et renouvelée de jour en jour, jusqu’à ce que le Christ se la présente à lui-même, glorieuse, sans tache ni ride.
Pape François : Evangelii Gaudium
De personne à personne
127. Maintenant que l’Église veut vivre un profond renouveau missionnaire, il y a une forme de prédication qui nous revient à tous comme tâche quotidienne. Il s’agit de porter l’Évangile aux personnes avec lesquelles chacun a à faire, tant les plus proches que celles qui sont inconnues. C’est la prédication informelle que l’on peut réaliser dans une conversation, et c’est aussi celle que fait un missionnaire quand il visite une maison. Être disciple c’est avoir la disposition permanente de porter l’amour de Jésus aux autres, et cela se fait spontanément en tout lieu : dans la rue, sur la place, au travail, en chemin.
128. Dans cette prédication, toujours respectueuse et aimable, le premier moment consiste en un dialogue personnel, où l’autre personne s’exprime et partage ses joies, ses espérances, ses préoccupations pour les personnes qui lui sont chères, et beaucoup de choses qu’elle porte dans son cœur. C’est seulement après cette conversation, qu’il est possible de présenter la Parole, que ce soit par la lecture de quelque passage de l’Écriture ou de manière narrative, mais toujours en rappelant l’annonce fondamentale : l’amour personnel de Dieu qui s’est fait homme, s’est livré pour nous, et qui, vivant, offre son salut et son amitié. C’est l’annonce qui se partage dans une attitude humble, de témoignage, de celui qui toujours sait apprendre, avec la conscience que le message est si riche et si profond qu’il nous dépasse toujours. Parfois il s’exprime de manière plus directe, d’autres fois à travers un témoignage personnel, un récit, un geste, ou la forme que l’Esprit Saint lui-même peut susciter en une circonstance concrète. Si cela semble prudent et si les conditions sont réunies, il est bon que cette rencontre fraternelle et missionnaire se conclue par une brève prière qui rejoigne les préoccupations que la personne a manifestées. Ainsi, elle percevra mieux qu’elle a été écoutée et comprise, que sa situation a été remise entre les mains de Dieu, et elle reconnaîtra que la Parole de Dieu parle réellement à sa propre existence.
129. Il ne faut pas penser que l’annonce évangélique doive se transmettre toujours par des formules déterminées et figées, ou avec des paroles précises qui expriment un contenu absolument invariable. Elle se transmet sous des formes très diverses qu’il serait impossible de décrire ou de cataloguer, dont le peuple de Dieu, avec ses innombrables gestes et signes, est le sujet collectif. Par conséquent, si l’Évangile s’est incarné dans une culture, il ne se communique pas seulement par l’annonce de personne à personne. Cela doit nous faire penser que, dans les pays où le christianisme est minoritaire, en plus d’encourager chaque baptisé à annoncer l’Évangile, les Églises particulières doivent développer activement des formes, au moins initiales, d’inculturation. Ce à quoi on doit tendre, en définitive, c’est que la prédication de l’Évangile, exprimée par des catégories propres à la culture où il est annoncé, provoque une nouvelle synthèse avec cette culture. Bien que ces processus soient toujours lents, parfois la crainte nous paralyse trop. Si nous laissons les doutes et les peurs étouffer toute audace, il est possible qu’au lieu d’être créatifs, nous restions simplement tranquilles sans provoquer aucune avancée et, dans ce cas, nous ne serons pas participants aux processus historiques par notre coopération, mais nous serons simplement spectateurs d’une stagnation stérile de l’Église.
Saint Jean Paul II, Osservatore Romano, version française, n 20 (2572), 18 mai 1999 :
L’action présuppose la contemplation : elle naît de celle-ci et s’en nourrit. On ne peut pas donner d’amour à ses frères si on ne puise pas auparavant à la Source authentique de la charité divine et cela n’a lieu qu’à l’occasion d’un arrêt prolongé de prière, d’écoute de la parole de Dieu, d’adoration de l’Eucharistie, source et sommet de la vie chrétienne. Prière et engagement constituent un binôme vital, inséparable et fécond.
Voici le témoignage de sainte Teresa de Calcutta sur les vocations dans sa communauté :
Notre règle ordonnait, jusqu’en 1973, une heure d’adoration par semaine devant le Saint-Sacrement… Nous avons beaucoup à faire vu que nos maisons pour les lépreux, les malades, les enfants abandonnés sont toujours au complet. Néanmoins, nous maintenons fidèlement notre heure quotidienne d’adoration. Eh bien ! depuis que nous avons introduit cette modification dans notre emploi du temps, notre amour pour Jésus est devenu plus intime, plus éclairé. Notre amour réciproque est plus compréhensif, il règne entre nous une entente plus affectueuse, nous aimons davantage nos pauvres et, chose encore plus surprenante, le nombre des vocations a doublé chez nous…
Paul VI : Mysterium Fidei
L’Eucharistie contient une puissance de transformation. Le Christ chasse toutes nos ténèbres, il guérit nos cœurs, donne sa lumière et sa paix. A Cana, Jésus change l’eau en vin. A la dernière cène, il change le pain et le vin en son propre Corps et Sang. En venant en sa présence eucharistique, Jésus change notre cœur de pierre en cœur de chair : il nous donne un cœur qui désire partager le plus grand trésor sur terre : la présence aimante de Jésus parmi nous !
Pasteur Thomas Roberts
Évangéliser sans adorer, c’est du prosélytisme. Adorer sans évangéliser, c’est de l’évasion.
Benoît XVI, devant 8000 nouveaux évangélisateurs, 15 octobre 2011
Le monde a besoin aujourd’hui de personnes qui annoncent et témoignent du Christ, qui enseignent son art de vivre, le chemin du vrai bonheur… La parole de l’annonce doit toujours prendre sa source dans une relation intense avec le Christ. Le monde d’aujourd’hui a besoin de personnes qui parlent à Dieu, pour pouvoir parler de Dieu… Je suis convaincu que les nouveaux évangélisateurs se multiplieront toujours plus pour donner vie à une véritable transformation dont le monde a aujourd’hui besoin.
Chacun d’entre nous a un rôle à jouer dans l’activité missionnaire de l’Église
Bien plus, chacun d’entre nous peut rendre les autres heureux :
• A condition nous-mêmes de refléter le visage du Christ
• A condition d’avoir cette préoccupation pour le service d’autrui
Grâce à l’Adoration, nous sommes spécialement bien armés pour faire tout cela.
Certaines références sont tirées de la page Adoration et Mission du Brasier eucharistique
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