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La cathédrale de Grenoble, c’est un peu comme les Galeries Lafayette : comme le dit la publicité, « Il se passe toujours quelque chose ». Les fêtes de Noël 2020 n’ont pas échappé à la règle, avec bien évidemment quelques surprises…
Bien en amont, nous avions essayé d’anticiper la messe des familles, car traditionnellement, cette messe est la plus fréquentée des trois messes de Noël proposées à la Cathédrale. Comment gérer l’afflux des personnes ? Comment encourager les personnes qui n’avaient pas d’enfant à se rendre à une autre messe, comment éventuellement leur proposer de participer à la messe dans une autre église… Tout en demandant une certaine souplesse dans leur application, les normes établies par le gouvernement devaient être respectées le mieux possible.
Alors tout était prêt : un écran géant pour retransmettre la messe dans l’église saint Hugues, un balisage de l’accueil pour compter les fidèles, les normes affichées sur la porte, les personnes à l’accueil…
La première surprise, un peu triste faut-il ajouter, fut de constater que les fidèles n’étaient pas au rendez-vous. Et c’est avec un certain espace que nous avons pu célébrer la messe des familles, avec une crèche vivante !
Comme tous les ans, le P. Faure a dirigé une représentation de la Nativité, point d’orgue de cette messe, pour aider les plus jeunes à se représenter la scène.
En revanche, la surprise est venue d’ailleurs : au début de la première lecture, l’alarme incendie s’est déclenchée, provoquant un certain émoi dans l’assistance. Le P. Faure a fait évacuer les personnes présentes, et tout le monde s’est retrouvé sur le parvis. Les petits chanteurs ont eu la bonne idée d’entonner des chants de Noël, pendant que l’on attendait l’arrivée des pompiers.
Assez rapidement, le coupable semblait découvert : manifestement, c’était un pigeon qui avait déclenché l’alarme. Rassurant, certes, mais un peu pénible.
Tout le monde est rentré, pendant que les pompiers, arrivés avec deux camions, inspectaient minutieusement les lieux. Vers 19h30, ils s’en sont allés, et la messe s’est terminée plus calmement.
Les deux messes suivantes, présidées par Mgr de Kerimel, se sont déroulées sans encombre.
Initiative importante de la cathédrale, qu’il a fallut là aussi adapter aux circonstances sanitaires : ce qui était l’an dernier un repas partagé avec les personnes en précarité du quartier s’est transformé en distribution d’un panier-repas à la Maison Diocésaine.
Les différents bénévoles s’étaient retrouvés la veille pour préparer les repas, achetés grâce aux dons des fidèles le dimanche précédent. Quiche au saumon, rôti de porc, riz, haricots verts, clémentines, pain d’épice, papillotes étaient disposés sur différentes tables sous le porche de la cour. Les personnes venaient et repartaient avec un panier garni, certes moins convivial qu’un repas pris ensemble, mais qui leur permettait de préparer un menu amélioré pour ce jour de fête.
Mgr de Kerimel, à la sortie de la messe, est venu rendre visite à tous ceux qui étaient là. Tous, bénévoles ou personnes en précarité, étaient bien contents de parler avec lui.
Mine de rien, un beau Noël !
Le dimanche de la Sainte Famille (généralement le dimanche dans l’octave de Noël) nous avons accueilli 5 adultes qui faisaient leur entrée en catéchuménat. Après avoir « frappé à la porte », ils ont été reçu par le P. Faure, et ont manifesté leur désir de recevoir la foi. Celui-ci les a ensuite « marqués » de plusieurs signes, et ils ont finalement reçu l’évangile pour leur permettre de découvrir Jésus-Christ.
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